Christiane Jean

Christianne Jean, était au festival de théâtre d'Avignon (1995). Elle jouait dans une pièce intitulée "La femme de christal" au côté de son mari Hervé Bellon. Christiane est donc reconnue comme une comédienne confirmée, même si ses parents la voyaient plutôt prof ou médecin.

Interview de Christiane Jean de Télé Club Plus n23 de juillet 1994
ayant pour thème: "Claire, ses balade en forêt"

La Balade de Claire,
La maman de l'incorrigible Vincent, Claire dans les filles d'à côté et Christiane Jean dans la vie préfère la ville à la campagne. Sauf lorsqu'il sagit de faire du sport et en particulier une promenade à cheval. C'est au domaine de Brosbois, un superbe contre équestre près de Paris, que nous l'avons retrouvée.

Le jour où le journal t'a proposé ce reportage, tu as été emballée. Fais-tu beaucoup de cheval ?
Je l'avoue tout de suite : je ne suis pas une bonne cavalière et je ne suis pas une fan des manèges ! J'ai appris seulement les rudiments. Mon seul but était de pouvoir être capable de faire des promenades en forêt. J'adore ça. C'est l'occasion de prendre un grand bol d'air, dêtre dans la nature. Je le fais dès que j'en ai l'occasion. Et "TéléClub Plus" m'a offert une belle opportunité. Je dois dire que j'ai été impressionnée par les chevaux de Grosbois. Ce sont de vrais chevaux de course, difficiles à tenir, surtout en sulky. Mais j'ai adoré !

En général, es-tu une vraie sportive ?
Une vraie, je ne sais pas, mais sportive, je le suis ! J'ai toujours fait du sport. Ce sont mes parents qui m'ont appris à aimer le sport. Ils en ont beaucoup fait, notamment mon père. C'est lui qui m'a appris à jouer au tennis. C'était un super joueur. J'ai fait aussi beaucoup de danse jazz, et je continue à en faire, au moins deux heures par semaine. Le sport est vital pour moi. Il me permet de rester en forme, de retrouver un équilibre mental et physique et aussi d'éliminer toutes les petites et grosses gourmandises que je m'autorise ! C'est dur d'être gourmande !

As-tu déjà songé à faire de la compétition ?
Pas du tout. C'est une idée qui ne m'a jamais effleuré l'esprit. Je fais du sport uniquement dans le but de me faire plaisir. Etre le plus fort, le meilleur, battre un adversaire sur un court de tennis ne m'a jamais intéressée. Entrer dans le monde de la compétition demande aussi beaucoup de discipline et de disponibilités. Cela représente trop de contraintes.

Ce sont d'ailleurs ces contraintes qui ont fait que tu as abandonné très jeune l'idée de devenir danseuse...
Exactement. C'était l'un de mes rêves de petite fille. Mais je me suis vite rendue compte que je n'étais pas faite pour cette discipline, à cause de la rigueur que je n'avais pas. Je suis plus fantaisiste et je déteste l'organisation, les horaires.

Pourtant, tu dois être matinale depuis les "Filles d'à côté" !
Oui, je le suis. Et ce n'est pas une contrainte ! Dans le métier de comédien, je n'en vois pas, ou du moins, s'il y en a, je les accepte d'avance ! II faut avoir une grande liberté de corps et d'esprit et je crois les avoir. En revanche, me lever à sept heures pour aller faire un jogging, je n'en suis pas capable. Le soir, je me dis souvent : "Demain, tu vas te lever tôt et aller courir", je mets le réveil. Mais à la première sonnerie, je l'éteins et vite je me rendors en me disant que je le ferai demain !

Es-tu fan des émissions de sport ?
Non pas franchement. Je suis Roland-Garros avec intérêt. Cette année, d'ailleurs, j'ai été invitée à suivre les deux demi-finales. C'était vraiment génial. Et j'ai été très triste de voir Mary Pearce perdre la finale. Je regarde aussi le patinage artistique et la gymnastique rythmique que j'ai découverte récemment. Je suis verte de jalousie de voir des athlètes aussi complètes. Elles sont à la fois souples, gracieuses, puissantes... Elles me laissent carrément muette d'admiration !

Propos recueillis par SYLVIE BULLO
Extrait de Télé Club Plus de juillet 1994
Retranscrit pour le web par Bruno.