Mathilde Rosset
est THERESE

LE NOUVEL AMOUR DE CRICRI

Sur le plateau de "Hélène et les garçons", ça bouge!
Au rythme des amours de Cricri, défilent ses nouvelles copines.
Parmi elles, Thérèse. Mathilde, l'actrice qui l'incarne, se dévoile.
Elle n'a rien de la bonne poire qu'est Thérèse !
La petite Savoyarde qui jouait de l'acordéon compte bien poursuivre sa carrière. Si elle retourne parfois dans la montagne, c'est juste pour faire le pleins d'aire pur.

FICHE D'IDENTITE
NOM : Rosset
PRÉNOMS : Mathilde, Thérèse, Marie
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 19 décembre 1971 à Annemasse
TAILLE : 1,72 m
SIGNE ASTROLOGIQUE : Sagittaire ASCENDANT : Taureau
FRERE ET SOEUR : un frère, Guillaume, et une soeur, Cécilia
HOBBY : le dessin
SPORTS : tous les sports à grand frisson (parapente, saut à l'élastique...)
QUALITÉS : attentionnée, câline, sensible, franche, spontanée
DÉFAUTS : elle ronchonne, un peu sombre, angoissée, parfois agressive
MUSIQUE : la new wave, la soûl, le jazz. Elle sait jouer de l'accordéon

Le personnage "Thérèse": C'est au lycée que Thérèse a connu Christian. Pour lui, elle n'était qu'un flirt sans importance.
Pour elle, il était tout. Il l'est resté. Lorsque, quelques années plus tard, quand ce n'est plus vraiment ça avec Johanna, il la rappelle, elle arrive en courant, folle de joie.
Thérèse, secrétaire bien gentille et naïve de son état, saute dans le premier train pour Paris, quittant sans regret Le Mans. Enfin, elle va vivre le grand amour dans les bras de Christian. C'est du moins ce qu'elle croit...

Qui est Mathilde? Mathilde Rosset (Thérèse)est née le 19 Décembre 1971 à Annemasse. Elle voulait être styliste, mais n'aimait pas l'école. Alors, Mathilde Rosset s'est tournée vers la coiffure. L'adolescente révoltée décroche son CAP et le titre de meilleure apprentie coiffeuse de Haute-Savoie, et file à Paris.
"J'ai vécu une adolescence difficile. J'étais une révoltée. A cette époque, j'avais un look complètement new wave avec les cheveux crêpés et de toutes les couleurs. Evidemment, dans un village comme Morzine, les gens ne pouvaient que jaser sur mon compte, me traitant de droguée et d'autres qualificatifs sympathiques. Mes parents en ont entendu de toutes les couleurs. J'étais devenue le vilain petit canard. Les gens sont très méchants et jugent les autres seulement sur les apparences. Je déteste ça. Je me suis retrouvée un peu isolée, sans beaucoup d'amis. Avec mes parents, c'était aussi plutôt difficile, surtout avec mon père. Seul mon oncle me comprenait". Avec lui, elle apprend son métier de coiffeuse et travaille deux ans dans son salon.
"J'aurais aimé être styliste mais le jour où j'ai appris qu'il y avait des années d'études, je suis passée à une autre idée ! De l'école, j'en garde seulement de très mauvais souvenirs. J'étais pensionnaire et on n'avait pas le droit de sortir. Je passais le mercredi après-midi avec les sixièmes à faire des poupées de chiffon. De quoi vous donner la haine ! Lorsque j'ai dit à
mes parents que j'arrêtais l'école le jour même de mes seize ans et que je voulais être coiffeuse, ils ont eu un peu de mal à l'accepter. Avec mon père, ça a chauffé !
"
Meilleure apprentie coiffeuse de Haute-Savoie, Mathilde débarque à Paris, pleine d'illusions qui vont rapidement devenir autant de désillusions. Au lieu de coiffer les mannequins ou les acteurs comme elle en rêvait, elle se retrouve à couper les cheveux d'hommes d'affaires pressés, " Bravo pour le côté créatif du métier !" Son patron l'exploite. Son meilleur copain, en qui elle avait une grande confiance, la cambriole... Elle n'en peut plus et démissionne deux ans après, déçue, dégoûtée de la vie.
"Je m'aperçois combien j'étais naïve, presque autant que Thérèse ! Je n'en pouvais plus. Il fallait que j'aille me ressourcer dans mes montagnes. Et dans le train du retour, il m'est arrivé une chose extraordinaire ; le coup de foudre, le vrai !" II s'appelle Eric, il est assistant réalisateur, et a aussi travaillé pour la déco de spectacles et de films. Lorsque Mathilde parle d'Eric, Ricou pour les intimes, elle s'enflamme, un rayon de soleil au fond du regard illumine tout son visage. Elle l'aime et pour toujours. "Depuis notre rencontre il y a eu un an en avril (ndlr: avril 92), on ne s'est plus quittés. C'est quelqu'un de fort, qui aime la vie et qui a su me redonner le moral. Grâce à lui, tout va bien aujourd'hui pour moi".
Jusqu'au jours où Ricou, son fiancé, la pousse à tenter sa chance. Une chance qu'elle saisit au vol quand on lui propose le rôle de la naïve Thérèse, folle de Christian. Pourtant le jour où le casting de "Hélène et les garçons" l'appelle, Mathilde n'était pas au mieux de sa forme. Les agences de mannequins qu'elle avait contactées ne donnaient guère de leurs nouvelles. Certes, elle avait posé pour des coiffeurs, fait quelques défilés de mode, tourné dans un épisode de "Salut les Musclés", du "Collège des coeurs brisés", mais ce n'était pas l'euphorie. "On m'avait aussi proposé d'être Lola, du "Miel et les Abeilles", mais Mallaury a été choisie. Avant d'accepter le rôle de Thérèse, je voulais en parler à Ricou. Il m'a encouragée. Et je ne le regrette pas, l'ambiance est tellement sympa. Je me suis tout de suite sentie à l'aise, surtout avec Sébastien Roch. On a beaucoup de points communs et surtout celui d'être tous deux des écorchés vifs mais amoureux de la vie".  Comme l'autre Sébastien, Courivaud cette fois, Mathilde est une passionnée d'astrologie, de parapsychologie; elle dévore des tonnes de livres sur la méditation, la puissance de la pensée... Une vraie mystique qui n'aime pas trop son époque. "J'aurais préféré vivre dans les années 70 pour le vent de liberté qui soufflait à ce moment-là et qui manque aujourd'hui".

Propos recueillis par SYLVIE BULLO
Extrait de Télé Club Plus d'aout 1993 et du livre "La saga d'Hélène et les garçons".

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